Etudes supérieures : avec ou sans prépa ?

Les classes prépas sont considérées comme la voie royale pour préparer les concours et intégrer les grandes écoles. Dans Nord Pas-de-Calais Matin, à 9h50, Khadija Abouchan, journaliste à La Voix l'étudiant, nous aide à y voir plus clair.

Scientifique, commerciale ou littéraire ?


Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont une spécificité française. En deux années après le bac, ces cursus sélectifs et très denses préparent leurs étudiants aux concours des écoles de commerce, d’ingénieurs mais aussi à celui de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) ou encore de l’Ecole Nationale des Chartes. Dispensés au sein des lycées, les cursus de classes préparatoires se divisent en trois voies : commerciale, littéraire et scientifique. Les prépas commerciales sont bien sûr conçues pour préparer les concours des écoles de commerce. Elles sont ouvertes aux bacheliers S, ES, L et STMG.
La prépa scientifique est ouverte aux bacheliers scientifiques. Elle propose plusieurs spécialités préparant aux concours des écoles d’ingénieurs et des écoles nationales vétérinaires : MP (maths-physiques), PC (physiques-chimie), PT (physiques-technologie), PSI (physiques-sciences de l’ingénieur) ou BCPST-Véto (biologie-chimie-physique-sciences de la terre). Un cursus technologique est même accessible aux bacheliers STI2D et STL.
Enfin les prépas littéraires ont pour but de préparer les concours de prestigieux établissements comme l’Ecole Normale Supérieure. Derrière la théorie, la réalité est souvent moins évidente car les places sont chères et les élus très peu nombreux. Grâce à diverses options proposées, les prépas littéraires constituent néanmoins un excellent tremplin pour réussir les concours des Instituts d’études politiques ou des écoles de commerce.

Le rythme « prépa »

Les classes préparatoires souffrent souvent d’une image effrayante auprès des étudiants : rythme de travail effréné, concurrence entre les élèves, notes décourageantes... Bien sûr, le rythme en prépa n’est pas de tout repos : même si les études se déroulent dans le cadre d’un lycée, la dose de travail et les exigences ne sont plus comparables avec ce que le jeune a pu connaître en terminale. La réussite en prépa repose avant tout sur l’organisation et la motivation. C’est d’ailleurs l’un des critères de recrutement des étudiants. Les prépas ne sont en effet pas l’apanage des têtes de classes ou des bacheliers mention TB. Un bon niveau dans toutes les disciplines, sans grosses lacunes, permet de prétendre à ces formations. Selon les spécialités choisies, il existe d’ailleurs des prépas pour tous les profils, des bacheliers technologiques ou scientifiques en passant par les littéraires et les commerciaux.

L'inscription

Avant de s'engager en classe prépa, il faut mesurer et calculer les risques liés à un éventuel échec en fin de première année. Sans compter, bien sûr, un échec au concours à la fin de la seconde année. Les scénarios sont différents suivant le niveau de l'élève mais aussi suivant les filières.
Comme de nombreuses filières accessibles après le bac, les inscriptions en classe préparatoire s’organisent sur le site www.admission-postbac.fr. Dès janvier, on peut se connecter sur ce site pour formuler jusqu’à douze candidatures !

Quelques clichés à oublier

Avoir une mention : non, il ne faut pas forcément une mention « très bien » pour intégrer une classe prépa (qui se suit en lycée, dans une classe comme en terminale), mais un bon dossier scolaire, constant.
Peu de débouchés : bien sûr, beaucoup retourneront à l’université à l’issue des deux années de prépa, mais avec un bagage solide, et une capacité de travail qui fera passer les années universitaires pour un parcours de santé ! Pour ceux qui réussiront les concours, grandes écoles, écoles normales, sciences po…, des parcours prestigieux s’annoncent, avec des emplois dorés à la clé !
Travail trop ardu : oui, il va falloir travailler ! Être motivé et curieux, deux qualités nécessaires. Mais avec un peu d’organisation, on survit sans soucis à ces deux années très riches d’apprentissage.
Compétition déchaînée : il ne faut pas croire tout ce que l’on peut entendre sur les prépas, où l’ambiance reste conviviale. Il existe différentes prépas, les prestigieuses parisiennes, élitistes, où la compétition peut être rude, c’est vrai, mais également des prépas de proximité, plus « humaines » : à chacun de voir ce qu’il recherche !

 

Au programme de Nord Pas de Calais Matin à 9h50 :
  • Se mettre au sport à l'âge adulte avec les conseils de notre coach Florence François
  • SOS, on recherche des apprentis .....c'est l'appel lancé par nombre d'entreprise de la région. Les explications de Laïla Abdelli, développeur de l'apprentissage au Centre de Formation de Tourcoing.
  • Etudes supérieures, avec ou sans prépa ? Vous saurez tout grâce à Khadija Abouchan, journaliste à La Voix l'étudiant
  • Le Nord Pas de Calais est une grande région d'élevage, comme nous le démontrera Pascal Pillier de la Chambre d'Agriculture.
  • Un spectacle qui mixte sport, culture, et citoyenneté,  c'est Noble Art's, organisé vendredi par notre invité, Daouda Sow, vice-champion olympique de boxe en 2008 à Pékin, et originaire de Hem.
  • Virginie Demange et Jean-Marie Barfety nous font vivre un vol en montgolfière, au-dessus des Flandres, avec des paysages à couper le souffle !
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