Dans une interview au quotidien flamand De Standaard, le ministre belge de l’Intérieur a tenu des propos polémiques sur l’intégration des étrangers dans son pays.
Jan Jambon, le ministre belge de l’Intérieur affirme que la politique d’intégration en Belgique a échoué, prenant pour preuve qu'"une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats", dans un entretien samedi accordé au quotidien flamand De Standaard.Le ministre ne précise pas pour autant à quels attentats il fait allusion. Jan Jambon est une figure de proue du parti indépendantiste de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), pilier de la coalition de droite au pouvoir.
Jan Jambon a poursuivi : "ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam. C'est ça le vrai problème."
Sous les terroristes, "un cancer plus difficile à traiter"
Salah Abdeslam, qui fait l’objet d’une procédure d’extradition vers la France, est le seul survivant des commandos jihadistes du 13 novembre à Paris, interpellé le 18 mars dans la commune bruxelloise de Molenbeek.Selon le ministre, les terroristes “ne sont que des pustules” sous lesquelles se cacherait “un cancer bien plus difficile à traiter.” Et de dénoncer "la pensée politiquement correcte" tout en se flattant d'"appeler un chat un chat".
Après les attentats du 13 novembre, Jan Jambon avait créé la polémique en promettant de "nettoyer Molenbeek", quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais la réputation d'être un des principaux foyers du jihadisme en Europe.