Depuis un an et demi, l'Institut médico éducatif de Saint-Lô, expérimente la zoothérapie. Le travail au contact des animaux permet aux personnes handicapées moteurs de réduire leur stress et de révéler certaines facultés.
Apparue il y a une trentaine d'années, la zoothérapie, ou médiation par l'animal, est pratiqué auprès de différents publics: personnes, âgées, détenus mais aussi personnes handicapées. Depuis un an et demi, Floriane Schsé, de l'association "Intermed'animal", intervient chaque semaine avec ses deux bergers australiens auprès d'adolescents de 15 à 19 ans à l'insitut médico éducatif de Saint-Lô, des jeunes handicapés moteur. Le but de ces ateliers: maintenir un état de bien être et développer des relations.
Sur son site internet, l'Institut français de zoothérapie indique dès le départ: "la zoothérapie ou la médiation par l'animal ne guérit pas. Ce n'est pas une médecine. L'animal n'est pas un médicament." C'est la médiation avec l'animation, autrement dit le contact, qui contribue à diminuer le stress et l'anxiété et permet de stimuler des capacités cognitives.
A Saint-Lô, le retour d'expérience semble positif. "On constate des progrès dans le comportement de certains jeunes et puis on découvre des jeunes qui ont des aptitudes et qui s'épanouissent", raconte Viviane Marie, monitrice à l'Institut d'éducation motrice de Saint-Lô. "On voit les retombées très positives pour les jeunes qu'on accompagne, en termes de relation avec les autres, en termes de prise de confiance en eux-mêmes", abonde le directeur, Emmanuel Gisle.
Floriane Schsé et ses chiens interviennent dans une vingtaine d'établissements dans la Manche.
Reportage d'Anaïs Furtade et Joël Hamard
Intervenants:
- Floriane Schsé, Intervenante en médiation animale, Association "Intermed’animal"
- Viviane Marie, monitrice à l'Institut d'éducation motrice de Saint-Lô
- Thibaut Couppey, 19 ans
- Emmanuel Gisle, directeur de l’Institut d'éducation motrice de Saint-Lô