Une revue de presse suffirait à jeter le doute : François Fillon aurait-il du mal à poursuivre sa campagne en France ? Selon le Figaro, le maire de Limoges aurait été réticent à accueillir le candidat en meeting. Information démentie dans les colonnes du Populaire du Centre.
François Fillon, à peine rentré de La Réunion, s'est rendu mardi 14 février 2017, à l'Assemblée nationale pour tenter d'éteindre une nouvelle fronde à droite, excluant toujours tout retrait de la présidentielle, "qui créerait une crise majeure" d'autant qu'à ses yeux, il n'y a pas de "solution alternative".
Selon des parlementaires qui se sont confiés à l'AFP, François Fillon aurait demandé aux députés LR : "Est-ce que vous m'aidez ou est-ce que vous me compliquez la tâche ?"
François Fillon craindrait-il d'être lâché ?
Le 13 février, Le Monde était catégorique : Des élus de droite réticents à accueillir le candidat Fillon, tout comme le Journal du Dimanche dans son article "François Fillon n'arrive plus à faire campagne", dans lequel sont listés les déplacements annulés et les réunions publiques reportées.Evoquant une visite possible à Limoges, le journaliste laisse entendre que "les élus locaux auraient envoyé une fin de non-recevoir". Une information reprise par Le Figaro, le 14 février, sous le titre "Fillon privé de meeting à Limoges, celui de Clermont-Ferrand repoussé".
Citant "un membre de premier plan de l'équipe de campagne du candidat", c'est le maire LR de Limoges lui-même, Émile-Roger Lombertie qui aurait refusé de recevoir François Fillon. Une information contestée par le président de la Fédération Haute-Vienne des Républicains, Guillaume Guérin, qui parle d'un "simple problème d'agenda".
Quant au meeting de Clermont, La Montagne évoque un problème logistique.
Dès le 7 février, le journal Le Monde avait annoncé la venue de François Fillon en Haute-Vienne. L'information avait (très) rapidement été démentie, mais sans plus d'explication.