l'Université de Limoges décroche le pilotage d'un nouveau projet européen et se retrouve à la tête d'un consortium pour la formation à la recherche sur la photothérapie active : le projet est baptisé Polythéa.
Doté de 2.5 millions d'euros, Polythéa va permettre d'engager une dizaine de doctorants dès le début de l'année 2018. Ces scientifiques, qui feront partie d'une formation doctorale à l'échelle européenne, auront pour mission de travailler sur les potentiels de la photothérapie active ou comment détruire les cellules cancéreuses et les bactéries avec de la lumière.
Cinq autres universités (Trinity College of Dublin, Ireland - Politechnika Wroclawska, Poland - Universiteit Van Amsterdam, Netherlands - Universidade De Coimbra; Portugal et Université de Neuchâtel, Switzerland) ainsi qu'une PME (Texnologikes Lyseis Bioekpompis Oe Greece) et plusieurs organismes partenaires compose ce consortium européen.
How light can save lives
Quand la lumière sauve des vies, tel est le sous-titre de ce consortium qui aura pour objectifs de travailler dans des domaines tels que la santé, la qualité de vie ou la sécurité alimentaire. Ainsi, il sera possible d'élaborer des surfaces auto-stérilisables, de contourner la résistance des bactéries aux antibiotiques...Dans les applications en matière de santé, Stéphanie Lhez, Maîtresse de conférences en Chimie et chercheuse au LCSN (laboratoire de chimie des substances naturelles - Université de Limoges) et coordinatrice de Polythéa, cette photothérapie dynamique n'est pas invasive, "il y a peu d’effets secondaires car les molécules actives ainsi créées ont une durée de vie très limitée. C’est un traitement plus léger que la radiothérapie ou la chimiothérapie".