La question des soldats fusillés pour l'exemple lors de la 1ere Guerre Mondiale est toujours sensible, un siècle plus tard. En Haute-Vienne, des conseils municipaux ont demandés au préfet de réhabiliter tous les soldats du département fusillés pour l'exemple.
La mémoire des soldats fusillés pour l’exemple lors de la 1ere Guerre Mondiale est toujours douloureuse. A l’occasion de la commémoration de l’armistice du 11 novembre, à Limoges, une délégation de maires de la Haute-Vienne, soutenue par la fédération de la libre pensée, a remis au préfet, la liste de 152 délibérations de conseils municipaux demandant la réhabilitation des fusillés pour l'exemple durant la première guerre mondiale.
A Limoges, 4 soldats partis au front ont ainsi été passé par les armes sur décision du commandement français. Leurs noms seront mentionnés sur le futur mémorial. Mais pour l'actuelle majorité au conseil municipal, il n'est pas question d'engager de démarches en réhabilitation. Un point de vue qui s'oppose à celui d'autres municipalités du département, qui estiment au contraire qu'il faut rendre justice à ces hommes.
En Haute-Vienne 7 soldats sont passés devant un peloton d'exécution. Parmi eux: Pierre Millant d'Ambazac et Antoine Morange de Champagnac-la-Rivière.