Rave party mortelle dans les Corbières audoises près de Villerouge Termenès

Un homme de 35 ans est mort d'un arrêt cardiaque durant la rave party qui a rassemblé près de 6 000 personnes ce week-end, dans les Corbières. Un autre serait mort lors de son retour en Espagne. Le préfet de l'Aude a confirmé le second décès.

Selon les services de secours présents sur les lieux de la rave party, organisée ce week-end dans les Corbières, un homme de 35 ans est mort sur place d'un arrêt cardiaque. Un autre homme âgé de 23 ans ayant participé au rassemblement serait décédé alors qu'il rentrait en Espagne.Un troisième homme âgé de 18 ans admis à l'hôpital de Narbonne est dans un état très grave.

2 morts et un jeune homme en réanimation

Le préfet de l'Aude a confirmé le second décès après vérifications auprès des services de la police espagnole. Le jeune espagnol âgé de 28 ans est mort lors du trajet de retour entre Girone et Barcelone.
Toujours selon la préfecture, l'homme décédé sur place dimanche n'a pu être ramené à la vie après un massage cardiaque. Il s'agissait d'un SDF.
Enfin le jeune homme de 18 ans placé en réanimation à l'hôpital de Narbonne depuis samedi, est dans un état très préoccupant. Selon la préfecture, il est originaire de Toulouse.

1 500 raveurs encore sur place lundi matin

Ce matin 1 500 personnes se trouvaient encore sur les lieux de la rave party organisée à quelques kilomètres de Villerouge Termenès dans les Corbières à Talairan. Elles ont quitté progressivement le terrain en fin de matinée sous la pluie.Les autorités redoutaient que les fortes pluies ne compliquent le départ des raveurs.
Certains raveurs, qui ne sont pas en état de reprendre la route, bénéficieront d'une assistance selon le préfet de l'Aude.

Un rassemblement anarchique et irresponsable

Dans un communiqué publié cet après-midi, la préfecture de l'Aude dénonce l’irresponsabilité des organisateurs et des participants.

"Le rassemblement anarchique de centaine de véhicules le long de la seule voie d’accès complique la tâche des secouristes en cas d’intervention. Les délais d’information de ce rassemblement n’ont pas permis aux services de l’État de mobiliser suffisamment de moyens afin de permettre la mise en sécurité totale des participants.".