En octobre 2011, des opposants aux corridas avaient été délogés manu militari de la piste des arènes de Rodhillan, dans le Gard La justice avait poursuivi 18 aficionados, un avait maintenu son appel : l’amende de 600 euros lui a été confirmée ce mardi matin. Le premier procès s'achève.
Six ans après les incidents entre pro et anti-corrida à Rodilhan, dans le Gard, le premier dossier judiciaire est refermé.
Ce jour-là, le 8 octobre 2011, des opposants aux corridas qui s'étaient enchaînés sur la piste avaient été délogés sans ménagement des arènes par les organisateurs de la manifestation taurine.
Le premier épisode violent avait eu lieu en octobre 2011 à Rodilhan.
Depuis, cette petite commune du Gard est devenue l'un des symboles de la lutte entre pro et anti-corridas.
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©F3 OCCITANIE
L’organisateur de la manifestation anti corrida avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 2000 euros d'amende.
Mais la justice avait également poursuivi le maire du village ( condamné à 1500 euros d'amende) et 18 aficionados et infligé de la prison ferme à deux d’entre eux.
Seul Corentin Carpentier, président des jeunes aficionados nîmois, avait maintenu son appel : l’amende de 600 euros, infligée en première instance, lui a été confirmée ce matin, par la cour d'appel de Nîmes.
D'autres procès pour des incidents à Rodilhan attendus
Depuis, chaque année en octobre, le village de Rodilhan est bouclé par les forces de l'ordre et les anti corrida organisent systématiquement des manifestations. Cette petite commune du Gard est devenue l'un des symboles de la lutte entre pro et anti corrida.A chaque fois, il y a des incidents et des plaintes.
D'autres procès du même type devraient avoir lieu devant tribunal correctionnel de Nîmes ces prochains mois.