La ministre des transports Elisabeth Borne va faire appel de la décision du tribunal administratif de Bordeaux. Il avait a annulé la déclaration d'utilité publique d'un tronçon de la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.
L'Etat a décidé de faire appel de la décision du tribunal administratif de Bordeaux alors qu'un bon nombre d'élus sommaient les pouvoirs publics d'intervenir au plus vite. C'est la ministre des Transports, Elisabeth Borne qui l'a annoncé ce matin alors qu'elle inaugurait la nouvelle ligne TGV entre Paris et Bordeaux.Le tribunal administratif de Bordeaux avait annulé la déclaration d'utilité publique (DUP) d'un tronçon de la future ligne ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.
Elle est infondée et contraire à l'intérêt général des usagers
estiment le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset (PS) et le maire (LR) de Bordeaux, Alain Juppé.
Ils demandent en outre "que soit sursis à exécution de ce jugement". Ils jugent cette décision "se fondant sur une supposée incertitude sur le financement de cette opération (...) d'autant plus étonnante que les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB) viennent de faire l'objet de la part de l'Union européenne d'un financement de 8,519 millions d'euros".
"Un jugement mal fondé"
La présidente PS de la région Occitanie Carole Delga, le président PS du conseil départemental de la Haute-Garonne Georges Méric et le président LR de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc ont réagi de la même manière ce jeudi 29 juin. Ils ont souhaité qu'un "appel soit formé contre ce jugement" qui "semble mal fondé".
En vidéo, la réaction du maire (LR) de Toulouse Jean-Luc Moudenc et des usagers dans un reportage de Julie Valin et Eric Foissac.
Des élus demandent aux pouvoirs publics de faire appel de la décision du tribunal administratif de Bordeaux.
Le tribunal administratif de Bordeaux avait été saisi par des collectifs d'associations, d'élus et des collectivités de Gironde et du Lot-et-Garonne opposés aux projets de LGV au sud de Bordeaux. Ils contestaient le bien fondé de la DUP pour le tronçon de la LGV reliant la gare de Bordeaux-Saint-Jean à Saint-Médard-d'Eyrans, à une quinzaine de kilomètres plus au sud.