Le tribunal administratif de Toulouse a donné raison à la mairie de Plaisance-du-Touch concernant la légalité de la convention passée entre elle et l'association Ciné Arts Plaisance. L'association Écran 7, qui occupe actuellement l'espace Monestié, refuse toujours de le quitter.
Le tribunal administratif de Toulouse a donné raison, mercredi 23 août, à la mairie de Plaisance-du-Touch dans le dossier qui l'oppose au bureau de l'association Écran 7. L'association, qui occupe l'espace Monestié, qui appartient à la commune, contestait la légalité de la convention que la mairie avait passé avec une autre association, Ciné Arts Plaisance, pour reprendre les locaux.
"On s'est opposé à l'implantation d'un cinéma Gaumont Pathé sur le site de Val Tolosa en décembre 2016", expliquait à France 3 Écran 7, début août, accusant la mairie de se venger avec le lancement d'une procédure de mise en concurrence pour reprendre les locaux. "On a lancé cette procédure pour deux raisons, expliquait alors à France 3 Patrick Maury, le directeur de cabinet du maire, Louis Escoula. La première, c'est que la mairie ne percevait rien des bénéfices de l'association, qui sont importants en l'occurrence. La deuxième est qu'on a dû se conformer à une réglementation nouvelle."
L'association refuse de quitter les lieux
Le tribunal administratif de Toulouse a donc tranché en faveur de la municipalité. La mairie de Plaisance-du-Touch a rapidement envoyé un communiqué après cette décision. "Elle demande à l’association Écran 7 d’en prendre acte également, d’en tirer toutes les conséquences et donc de quitter les locaux communaux qu’elle occupe sans droit ni titre", écrivait-elle. L'association et ses membres auraient en effet dû quitter les locaux à compter du 4 août, date de la fin de leur convention avec la mairie.Contacté jeudi matin par France 3, le bureau de l'association Écran 7 avouait "ne pas savoir quoi faire", attendant un retour de leur avocat. Il refuse toujours de quitter les lieux, une deuxième procédure judiciaire étant en cours. "On ne sait pas si on va nous expulser ou pas...", disait-on.