L'étoile montante de la chanson française Barbara Weldens, morte sur scène le 19 juillet, a été enterrée ce vendredi dans la plus stricte intimité à Fouzilhon (Hérault). Une cérémonie suivie par une nuit d'hommage où artistes, amis et proches se sont produits devant un millier de spectateurs.
Ce vendredi 28 juillet, à Fouzilhon (Hérault), plus d'un millier de personnes a rendu hommage à l'étoile montante de la chanson française Barbara Weldens, morte électrocutée sur scène le 19 juillet dernier au festival de Gourdon (Lot). Après des obsèques célébrées dans la plus stricte intimité, le public était invité à participer, sur l'Esplanade du village où résidait l'artiste, à une nuit de célébration de son souvenir et du spectacle vivant auquel Barbara Weldens avait voué sa vie.
Beaucoup ont déposé leurs chaussures sur la scène en mémoire de celle qu'on appelait "la chanteuse aux pieds nus".
En début de soirée, une banderole portant le nom de la jeune femme et du fils qu'elle attendait a été déployée pour une photo du souvenir prise via un drone par le "photo-graphiste" Serge Bonnet. Le frère et le père de Barbara Weldens, tous deux artistes de cirque, ont ouvert la soirée avec un numéro hommage, suivis de la comédienne et chanteuse Judith Chemla.
En tout, une trentaine d'artistes a interprété notamment les titres phares de la disparue, à l'image de Fred Lopez, membre comme elle du collectif du Théâtre de Pierres, chantant "Du pain pour les réveille-matin", accompagné de Marion Diaques, violon alto du Trio Zéphyr. Notre reporter Sylvie Bonnet a filmé ce moment.
Très émue, l'une des plus proches amies de Barbara Weldens, la comédienne Eglantine Jouve, a ensuite entonné "Mon amie la rose". Eglantine Jouve, Fred Lopez et Barbara Weldens, ainsi que d'autres artistes de différentes disciplines, ont créé ensemble à Fouzilhon le Théâtre de Pierres, un lieu de résidence artistique permanente aujourd'hui reconnu pour la qualité et le dynamisme de sa programmation.
Enfin le jeune Aymé, monté sur scène en habit de l'US Army, a entonné au clairon une sonnerie aux morts de la cavalerie yankee volontairement pleine de couacs, comme un refus de la tristesse, avant de se mettre au piano pour un air plus entraînant, hymne au spectacle vivant, sous les bravos du public.
Une soirée, donc, à l'image de Barbara Weldens : créative, humaniste et généreuse.
Au cours de journée et de la soirée, des tailleurs de pierre, amis du compagnon de Barbara Weldens, ont entamé la sculpture d'une stèle dédiée à la chanteuse.