Travis Kalanick, CEO d'Uber : « Dans 20 ou 30 ans, plus personne ne conduira »

"La nouvelle génération, celle qui naît aujourd'hui, ne conduira pas. Dans 20-30 ans, personne ne conduira". Voici l'avenir des transports selon Travis Kalanick, PDG et co-fondateur de Uber. Avec son service de voitures privées, cet entrepreneur à déjà bouleversé le secteur des transports.

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"Uber, c'est le chauffeur privé de tout un chacun. Nous donnons un accès démocratique à une expérience qui n'était auparavant réservée qu'aux plus riches". Voilà comment Travis Kalanick, PDG et co-fondateur de Uber, définit le service offert par son application. Une innovation qui fait le bonheur de ses consommateurs, et le malheur des autres acteurs du secteur, avec en tête les chauffeurs de taxis, dont Uber s'est attiré les foudres. Et oui, n'investit pas le marché de la voiture de tourisme avec chauffeur (le VTC) qui veut... Surtout qu'Uber et les apps qui lui ressemblent viennent de perdre une première bataille : le gouvernement les contraint maintenant à attendre quinze minutes entre la réservation de la course et la prise en charge du client. Mais rien ne semble pouvoir entraver la révolution du transport urbain. "Le futur nous réserve encore beaucoup de changements, annonce Travis Kalanick. Bientôt, ce seront les logiciels qui conduiront les voitures".


Des voitures connectées, autonomes, capables de dialoguer avec leur environnement


Ce futur, il s'affiche à l'édition 2013 de l'événement LeWeb. La grand-messe d'Internet parle de voitures du futur : connectées, autonomes et intelligentes. Renault présente Next Two, un prototype de voiture connectée et proposant une délégation de la conduite. Le concept de Next Two repose sur une idée simple : "Les gens perdent en moyenne deux heures par jour dans les transports. Nous souhaitons leur restituer ce temps utile. Pendant ces deux heures, ils pourront travailler ou retrouver leur environnement de loisirs", explique ainsi François Rouget, responsable communication de l'entreprise au Losange. Entre 0 et 30 km/h, la voiture peut ainsi passer en délégation de conduite en permettant au conducteur de faire des vidéoconférences, ou encore de regarder un film. La voiture dialogue aussi avec son environnement : si vous passez devant le panneau du prochain concert de Celine Dion, vous pourrez acheter vos places depuis votre voiture. Même principe pour les informations routières. "La voiture devient connectée. Nous sommes dans le Cloud. Mon véhicule est donc toujours visible dans le Cloud. Je peux depuis mon smartphone régler la température de la voiture. Ou lui envoyer des mp3", détaille M. Rouget.
L'horizon de commercialisation de ce projet de recherche ? 2018-2020. D'ici là, il va falloir négocier avec les pouvoirs publics -pour l'instant, les textes n'autorisent pas la circulation d'un véhicule autonome- et laisser le temps aux mentalités pour évoluer.

L'homme est-il culturellement prêt à faire confiance à la machine ?


C'est en tous cas ce qu'estime Sandrine Lathiere, responsable communication pour Link & Go, ce prototype construit en 14 mois installé juste en face du stand Renault et qui incarne "la voiture de demain dans la ville intelligente". Le principe est toujours le même : une voiture connectée qui permet de passer du mode manuel au mode automatique. Avec toutefois cette interrogation : "S'il n'y a pas d'obstacles technologiques aujourd'hui pour construire une voiture de ce type, l'homme est-il culturellement prêt à faire confiance à la machine ?".
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