Une "double ration de frites" pour les écoliers : la phrase de Nicolas Sarkozy fait réagir sur Twitter

A l'occasion de la campagne des primaires de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy était en meeting à Neuilly-sur-Seine. Là où il a débuté sa carrière politique, à 20 ans.

En meeting dans son fief de Neuilly-sur-Seine, lundi soir, Nicolas Sarkozy est notamment revenu sur la question des menus de substitution dans les cantines scolaires, en suggérant une "double ration de frites" pour les écoliers ne mangeant pas de porc. Réactions sur les réseaux sociaux...

Nicolas Sarkozy était à Neuilly-sur-Seine, lundi soir, pour un meeting à moins de deux semaines du premier tour de la primaire de la droite et du centre. Dans son fief, là où l'ancien président de la République a débuté sa carrière politique à 20 ans, celui-ci est notamment revenu sur la question des menus de substitution dans les cantines scolaires. La solution avancée pour les élèves qui ne mangent pas de porc par l'ancien chef de l'Etat, candidat à la primaire des Républicains ? Une "double ration de frites". 

Une position sujette aux critiques politiques, notamment via les réseaux sociaux. Sur Twitter, les élus Europe écologie-Les verts de Paris ont d'emblée déclaré qu'en proposant une telle solution de substitution, l'ancien chef de l'Etat méprisait "la santé des enfants : ce n'est pas la République".
Même critique, plus ironique du côté de Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé, autre candidat à la primaire LR : "Je ne suis pas sûr que la République se définisse par des tranches de jambon (...) Et je ne suis pas sûr non plus que ce sujet-là soit à la hauteur de la présidentielle, et encore moins la façon dont on le traite", a-t-il déclaré lundi matin sur LCI, rapporte LeLab.

De son côté, Jean-François Copé, ancien président de l'UMP, et candidat à la primaire des Républicains s'est dit "consterné" par les propos de Nicolas Sarkozy, y voyant une question d'"équilibre alimentaire". "Je suis consterné par cela, parce que j'ai une approche qui est très différente de tout cela", a-t-il dit sur France 24 et RFI. 

Détournements sur Twitter

Sur les réseaux sociaux, beaucoup d'internautes sont revenus sur cette petite phrase tenue lors de ce meeting. Avec imagination et un certain sens du détournement. Petit florilège... 
Lors de ce meeting, devant 1.300 personnes selon les organisateurs, Nicolas Sarkozy, ancien maire de la ville, a déclaré sentir "monter un ras-le-bol généralisé d'une France silencieuse, pourtant majoritaire, qui n'en peut plus d'entendre ce qu'elle entend à longueur de radio et de voir ce qu'elle voit à longueur d'émission de télévision".




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