En activité depuis 1947, la métallerie Grésillon de la rue Ramponeau (XXe), dans le bas Belleville est aujourd’hui priée de quitter les lieux. La parcelle serait revendue à un promoteur privé qui souhaite construire une auberge de 200 lits.
Le Conseil de Paris, qui débute ce lundi, doit examiner un vœu de soutien au maintien de l’activité de la métallerie Grésillon, située rue Ramponeau dans le 20e arrondissement.
La Ville de Paris a mis en place début 2004 une opération "Vital'Quartier" en faveur du maintien et du développement des commerces de proximité dans certains quartiers parisiens dont le tissu commercial était dégradé.
En 2005 la Semaest, société d’économie mixte de la Ville de Paris spécialisée dans le développement des commerces de proximité avait préempté le site environ 1000 m2 avec maintien de l’activité.
En préemptant cette parcelle du 48, rue Ramponeau et du 37, rue Bisson, la Semaest avait permis le maintien de la métallerie Grésillon et de deux ateliers d’artistes.
La philosophie de Vital’Quartier, détaillée dans la Convention Publique d’Aménagement, est de permettre la consolidation des activités et des commerces de proximité afin de revendre les murs à leurs occupants. A défaut, la Semaest, opérateur missionné par la ville pour réaliser cette politique, est censée les céder à la Foncière Paris Commerces, créée en 2013, afin de pérenniser les activités dont les occupants ne peuvent devenir acquéreurs au terme de l’opération qui, pour Vital’Quartier-1, est prévu en décembre 2015 explique le journaliste de Mediapart.
Dans une pétitition des occupants et habitants de la cour Ramponeau demande que la metallerie et les ateliers soit conservés. Mais aujourd'hui ce n’est pas à un opérateur foncier public que la Semaest envisage de revendre la parcelle , mais à un promoteur privé, la SCI Bichon, avec laquelle elle a signé une promesse de vente et qui veut bâtir sur le site, une auberge de jeunesse.La page facebook https://www.facebook.com/ramponeau