Il reste encore plusieurs milliers de bacheliers 2017 qui ne savent toujours pas où ils iront à la rentrée. La première vague de réponses d'APB début juin a révélé un nombre de demandes d'admission à l'université supérieures aux capacités d'accueil bien plus élevé que l'année passée.
Les facs françaises doivent accueillir chaque année quelque 40.000 étudiants supplémentaires, une hausse démographique observée depuis deux ans et qui devrait se prolonger jusqu'en 2022.
S'ajoutent aux néo-bacheliers les étudiants en réorientation, traités cette année sur un pied d'égalité par rapport aux jeunes ayant obtenu leur bac en 2017.
Pour gérer ces demandes, une plateforme en ligne, baptisée APB. Mais la plateforme ne créé pas les places en université. Il faut bien sûr qu'elles existent ! Or, la sélection est interdite en France pour l'entrée à l'université. Pas assez de places en université et impossibilité de faire une sélection : quand les demandes sont supérieures aux capacités d'accueil, les candidats sont alors tirés au sort, un procédé évidemment vivement critiqué par l'ensemble des acteurs éducatifs et les étudiants.