Un rassemblement en marge d'un congrès de directeurs de ressources humaines au Bois de Boulogne a dégénéré jeudi, des personnes mettant le feu à trois voitures.
Quarante et une personnes ont été interpellées jeudi lors d'un rassemblement que la préfecture de police qualifie de "non déclaré". Cette "chasse aux DRH" était organisée à l'initiative de l'union syndicale Solidaires en marge d'un congrès de directeurs de ressources humaines dans un restaurant gastronomique du Bois de Boulogne (Paris). L'objectif était de "les empêcher d’arriver [au restaurant] puis de les empêcher d’en repartir chacun à sa manière, et si possible de goûter aux petits fours", d'après le site créé pour l'organisation de l'événement.Voiture en feu dans le bois de Boulogne . La chasse aux DRH. Les casseurs sont de sortie !!!! pic.twitter.com/fuDrAEXotn
— Stefan Etcheverry (@stefetche) 12 octobre 2017
Selon un communiqué de la préfecture de police, "environ 80" personnes de "la mouvance contestataire" dont "une trentaine
était cagoulées" ont dégradé sept véhicules en stationnement à proximité du lieu du congrès. Trois d'entre eux ont été incendiés.
Interpellation, ce matin, de 41 personnes suite à des #dégradations de biens privés et des #violences commises contre les forces de l'ordre. pic.twitter.com/HnUZdoAgQ7
— Préfecture de police (@prefpolice) 12 octobre 2017
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, devait prendre part au congrès jeudi matin. Elle a dû annuler en raison d'un "impératif d'agenda" qui ne serait pas lié à la manifestation d'après son cabinet.
Les DRH une espèce bien protégée par l'Etat #chasseauxdrh pic.twitter.com/3x9KNLirDa
— UnionSolidaires (@UnionSolidaires) 12 octobre 2017
Selon les organisateurs de la "chasse", "un rassemblement statique" était "autorisé par la Préfecture de police de Paris" à partir de 8h du matin. Les militants interpellés sont accusés de "dégradations de biens privés et [de] violences commises sur les forces de l’ordre".