En déplacement à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, mardi, le chef de l'Etat François Hollande a condamné les violences de ces derniers jours. Un déplacement qui intervient dix jours après le début de l'affaire Théo, ce jeune homme victime d'un viol présumé lors d'une interpellation policière.
Le président de la République François Hollande a jugé mardi inacceptable "qu'il y ait de la casse" dans les banlieues, lors d'un déplacement à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Plus de dix jours après le début de l'affaire Théo, le chef de l'Etat a affirmé qu'il refuserait "aussi toutes les provocations".
"Que la justice passe"
"Il faut que la justice passe", a déclaré le président en marge d'un déplacement à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. "On ne peut pas accepter, à cause d'un drame que j'ai moi-même dénoncé, qu'il y ait de la casse", a-t-il ajouté, avant d'affirmer un peu plus tard, qu'"il refuserai(t) aussi toutes les provocations"."La Seine-Saint-Denis est un département où des... par elyseeLe jeune Théo a été victime d'un viol présumé, lors d'une interpellation policière le 3 février dernier à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Quatre policiers ont mis en examen pour violences suite à cette opération. De nombreux incidents ont eu lieu ces derniers jours dans plusieurs quartiers de villes de France, donnant lieu à des interpellations.