A Argenteuil (Val-d'Oise), un garçon de 14 ans a été gravement blessé au bas-ventre alors qu'il sortait d'une mosquée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 juillet. Sa famille affirme qu'il a été visé par un policier avec un flashball et ceratins parlent de bavure.
C'est un site très militant "Islam&Info", dont le slogan proclame "l'info par le musulman, pour le musulman", qui a rendu l'affaire publique affirmant qu'il s'agit à la fois d'une bavuer et d'un acte "islamophobe".
Néanmoins, l'examen des faits établis méritent en effet qu'on s'interroge. Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 juillet, l'adolescent de 14 ans, habillé en djellaba blanche très identifiable est sorti de la mosquée vers 2 heures du matin, après la prière de la nuit du destin, l'une des plus importantes de la période du ramadan. Il était alors sur un trottoir. En face, les forces de police étaient en intervention pourcontenir et calmer un groupe de jeunes gens qui utilisaient pétards et mortiers.
Le jeune garçon a été gravement blessé au bas ventre. Il souffre notamment de blessures à un testicule et a dû être hospitalisé d'urgence cette nuit là et opéré immédiatement. L'hôpital confirme l'hospitalisation comme l'opération. De même que le commissariat.
Mais à partir de là, chacun a son interprétation. "Islam&Info" affirme qu'un policier a tiré avec un flashball sur l'adolescent volontairement et qu'on l'a laissé par terre alors qu'il était agonisant.
Le père du garçon, plus mesuré, fait néanmoins observé qu'il a été transporté à l'hôpital par des amis proches et pas par la police ou le Samu.
Peu loquace pour l'instant, la police, le commissariat d'Argenteuil indique qu'un groupe de jeunes et adolescents jouaient avec des pétards. Le commissaire dit ignorer pour l'heure si les blessusres sont dues à un flashball ou à un pétard.
Quant à l'adolescent, il dit n'avoir rien eu à voir avec les jeunes qui bravaient les forces de police ce soir là et soutient avoir vu un policier le mettre en joue avant de recevoir un tir de flashball.
La famille a indiqué avoir l'intention de porter plainte. Enfin, la surêté départementale du Val d’Oise a été saisie de l’affaire.