François fillon partisan d'une élection présidentielle anticipée et pas d'une cohabitation

L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy pour sa rentrée politique dans son ex-fief de la Sarthe considère que "seule l'élection présidentielle pourrait être le catalyseur des changements profonds dont la France a besoin".

Non à la cohabitation

À Rouez-en-Champagne, dans la Sarthe, le député de Paris François Fillon fait comme chaque année sa rentrée politique sur ses premières terres électives dans la Sarthe. À la tribune, l'ex-Premier ministre comme beaucoup de monde à l'UMP, réclame de nouvelles élections. À la différence de nombreux élus à droite, François Fillon ne réclame pas une dissolution de l'Assemblée même si "désormais", elle "devient plausible". Pour lui, "Le retour au peuple est toujours une solution pour résoudre les crises politiques (..) Le retour au peuple oui, mais la cohabitation non (..) seule l'élection présidentielle pourrait être le catalyseur des changements profonds dont la France a besoin".
Le député réclame donc implicitement la démission de l'exécutif,  sans trop y croire lui même, le départ de François Hollande à l'Elysée.

"Ethique" contre Sarkozy

Sans jamais le citer, François Fillon pense très fort à la tribune à celui qui l'avait nommé à Matignon pour 5 ans. Pour le Sarthois être de droite c'est "estimer que l'éthique a un sens". Nicolas Sarkozy, mis en examen en juillet pour "corruption active", appréciera

Sans vouloir dissuader les vocations, le rôle du prochain président de l'UMP sera de poursuivre le travail de redressement financier et fonctionnel. De gérer aussi les conséquences des enquêtes judiciaires en cours.


François Fillon poursuit sa charge contre le probable futur candidat à la présidence de l'UMP : 
"Nous ne gagnerons pas sur de la tactique, nous ne gagnerons pas sur de l'image, nous ne gagnerons pas sur l'idée de revanche, nous gagnerons sur un projet de vérité, de rupture et de rassemblement."

Du sang,des larmes et un programme radical

« Nous ne gagnerons pas sur de la tactique, nous ne gagnerons pas sur de l'image, nous ne gagnerons pas sur l'idée de revanche, nous gagnerons sur un projet de vérité, de rupture et de rassemblement. »

Le premier candidat déclaré aux primaires présidentielles au sein de l'UMP, dès ce printemps avant Alain Juppé, a terminé son discours en promettant une politique radicale en cas de son élection à l'Elysée. "Pour remettre en ordre les finances de la France", François Fillon  a un plan "radical".  Il promet la fin des 35 heures, la suppression de l'impôt sur la fortune, et la retraite à 65 ans. Le Sarthois prévoit un plan d'économie des finances publiques de 100 milliards d'euros.

En descendant de la tribune, François Fillon a refusé de répondre aux questions de la presse, la renvoyant à son seul discours. 
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