Le commissariat de Waldeck est en ébullition depuis que les fonctionnaires de police nantais ont découvert des affichettes appelant à témoigner à propos de possibles violences policières survenues à Nantes le 24 mars
Le procédé utilisé par les Bœuf-carottes ne passe pas ! L'IGPN, la police des polices est rarement accueillie à bras ouverts par les collègues fonctionnaires parmi lesquels ou sur lesquels elle vient enquêter. Cette fois ci des affichettes ont été apposées dans les commissariats et surtout aux abords de l'endroit où les violences policières supposées seraient survenues, rue Amiral Courbet à Nantes le 24 mars dernier.
L'interpellation du manifestant a été filmée pour partie. L'homme a pris des coups de matraque, et l'IGPN cherche à établir la réalité des faits dans leur continuité. Et déterminer si le fonctionnaire s'est rendu coupable de violence policière à ce moment précis.
Les syndicats de policiers nantais sont unanimes. "Des policiers qui diffusent des appels à témoins contre les policiers sur la voie publique", Stéphane Léonard, du syndicat SGP police n'en revient toujours pas ! Arnaud Bernard, du syndicat Alliance, rapelle la difficulté d'agir dans un climat de sérénité dans un climat de violence, "J'invite l'IGPN à descendre de ses bureaux rennais et à aller se confronter aux manifestants" !