130 ans d'existence environ, et 2 à 3 millions de locuteurs à travers le monde. L'espéranto, cette langue nouvelle, internationale et anationale, faisait l'objet de réflexions ce lundi 17 avril en Loire-Atlantique.
Jules Verne lui même était un espérantiste. Il pratiquait cette langue nouvelle, créée pour concurrencer l'anglais, à mi-chemin entre les langues latines et anglosaxonnes.
Sennacieca Asocio Tutmonda (SAT)
Cela signifie Association Mondiale Anationale - amis, et c'est le nom de l'association à l'origine d'un congrès, ce lundi 17 avril à Saint-Sébastien-sur-Loire, en Loire-Atlantique. La SAT-amikaro y organisait son 69e congrès national. Elle s’occupe à travers ses actions "de diffuser et enseigner l’espéranto aux francophones qui luttent pour un monde sans exploitation, de classe ou de quelque nature que ce soit".
Imaginé en 1887 par le Polonais Zamenhof, l'espéranto se veut la langue de la paix, contre les différences culturelles, notamment dans les échanges commerciaux.
Deux à trois millions de locuteurs "anationaux"
Revendiquée comme "anationale", la langue se destine à établir un pont "neutre" entre les différents pays. Son apprentissage doit être simple et rapide, parce qu'elle est agglutinante, c'est-à-dire basée sur des éléments basiques.
L'ONU et l'Unesco l'ont recommandée plusieurs fois à travers l'Histoire. On dénombrerait entre deux et trois millions d'espérantistes dans le monde.