Baugé, en Maine-et-Loire, n'est plus seule au milieu de villages isolés. Depuis un an et demi, 15 d'entre eux forment une commune nouvelle : Baugé-en-Anjou. Après la décision politique il fallait ramener de l'activité. Par un dispositif d'aide et d'accompagnement, des commerces ont pu ouvrir.
Grâce à un dispositif avantageux, ils aident des porteurs de projets dans leur démarche d'installation.
Virginie Ranouil en a bénéficié et a pu ouvrir son salon de thé : "ce dispositif (gratuit) m'a aidé pour voir aussi s'il y avait moyen de développer quelque chose d'intéressant pour une petite restauration rapide." Il a aussi permis à Virginie de voir "que la municipalité était engagée sur un coeur de commerces en centre-ville qui est assez important et qui est là pour (la) soutenir".
Montages de dossiers, démarches auprès des banques, de la CCI, études de marché, l'aide est multiple et peut même aller jusqu'à l'achat de bâtiment.
"Ce dispositif est né avec la nouvelle commune qui l'a rendu possible", explique Philippe Chalopin, maire de Baugé-en-Anjou, "on cherchait un processus qui permettait d'accompagner les commerçants. Il fallait bien sûr un aspect financier, il fallait aussi des hommes... Donc avec notre réseau de développeurs économiques, on a des techniciens qui peuvent accompagner des repreneurs"
Le regroupement est une aubaine pour Fougeré, 840 habitants, où l'achat du restaurant-épicerie-bar-tabac et logements aurait été impossible pour la commune seule. Une aubaine aussi pour Rose et Richard Gonciarz, un couple de restaurateurs lillois, en quête de qualité de vie en zone rurale.
Le 15 juin ils ouvriront leur bar-restaurant, l'épicerie ouvrira, quant à elle, cet été et à quelques kilomètres de là, un autre commerçant est déjà aux fourneaux depuis le 1er juin à Echemiré.