Né en début de semaine à Paris, le mouvement de colère des policiers gagne du terrain. À Angoulême hier soir, ils étaient une vingtaine rassemblés devant le commissariat.
Le ras-le-bol des policiers prend de l'ampleur.Alors qu'à Paris, près de 300 agents ont à nouveau manifesté leur colère la nuit dernière pour réclamer plus de fermeté et de moyens,
après la très violente agression de quatre d'entre eux à Viry-Châtillon (Essonne), d'autres villes en France ont été elles aussi le théâtre de manifestations spontanées.
A Angoulême, ils étaient ainsi une vingtaine d'agents, en civil ou en uniforme, à se rassembler hier soir devant l'hôtel de police, gyrophares et sirènes allumés sur leurs véhicules.
À Bordeaux, ils étaient plusieurs centaines, rapportent nos confrères de France 3 Aquitaine. Mêmes scènes à Toulouse et Nancy.