A Châtellerault, peu après 4h30 la nuit dernière, l'agresseur d'un retraité a été tué par un voisin venu lui porter secours. Le drame s'est déroulé rue des Minimes près de la gare. Le voisin est toujours en garde à vue, ce soir, au commissariat de Châtellerault. Le retraité agressé est hospitalisé.
Peu après 4h30, un voisin de Patrice Bertaud, un jeune retraité vivant seul, l'entend appeler au secours. Il se porte alors à son secours avec un couteau en main et le découvre grièvement blessé et gisant dans un mare de sang sur la terrasse de sa maison.
L'agresseur découvert mort à un arrêt de bus
Le voisin venu au secours, âgé d'une quarantaine d'années a aperçu l'agresseur et se serait lancer à sa poursuite. Il parvient à lui donner un coup de couteau. L'agresseur présumé du retraité parvient à s'échapper en enjambant un mur mitoyen puis en sautant au dessus-d'un autre mur, il fait une chute de trois mètres en tombant sur la chaussée. Il parvient jusqu'à un arrêt de bus où il va mourir et où la police va le découvrir à une centaine de mètres de l'endroit où il a été poignardé.
Le voisin toujours en garde à vue pour meurtre
La police a été alertée par l'épouse du voisin. Ce dernier a été placé en garde à vue au commissariat de Châtellerault pour meurtre. Le parquet de Poitiers, saisi de l'affaire, indique ce soir que l'agresseur décédé n'a pas encore été identifié.Le parquet de Poitiers précise que l'homme portait "une lésion dans le dos". L'autopsie qui doit être pratiquée demain au centre médico-légal à Poitiers devrait donner des informations plus précises sur les causes de la mort et déterminer si elle est due au coup de couteau ou à la chute.
Menaces de mort et tags en avril dernier
Patrice Bertaud, un jeune retraité très implanté dans la vie locale et sportive de la ville, a été hospitalisé dans un état grave mais ces jours ne sont pas en danger et son état s'est stabilisé en cours de journée. Il a pu être entendu par les enquêteurs.Un témoin indique que la maison du retraité avait été taguée à deux reprises en avril dernier et que des menaces de mort avaient été proférées à son égard. "On ora ta po " avait été inscrit sur le mur de la propriété. Les enquêteurs n'établissent cependant aucun lien entre les deux affaires pour l'instant.
Le reportage à Châtellerault de Marie-Noëlle Missud, Stéphane Bourin et Martine Sitaud :