Les vignettes anti-pollution "Crit'Air" pour véhicules ont déjà été commandées à 1,4 million d'exemplaires. Chiffre révélé par la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, qui salue une "prise de conscience citoyenne".
Ces vignettes devront être collées sur un pare-brise de voiture ou une fourche de moto et elles seront obligatoires à Paris à partir du 16 janvier. Ségolène Royal a également demandé aux préfets de généraliser par arrêtés les règles de "circulation différenciée" d'ici au 7 avril.Par opposition à la circulation alternée, elle sera fondée non sur les plaques d'immatriculation mais sur le niveau de pollution homologué des véhicules, identifié par ces pastilles de six couleurs différentes. En cas d'épisode de pollution, et selon sa gravité, les véhicules les plus polluants auront interdiction de circuler. Les pouvoirs publics ont noté une "forte accélération" des commandes de vignettes depuis la fin novembre.
Les vignettes vont du véhicule électrique à la voiture ou utilitaire léger immatriculés jusqu'en 1997, ou au camion immatriculé jusqu'en 2001. D'un coût de 4,18 euros, elles peuvent être obtenues sur www.certificat-air.gouv.fr.De 200.000 vignettes commandées au 1er décembre, on est passé à 1,4 million aujourd'hui. On est sur une moyenne de 40.000 commandes par jour, et donc à ce rythme nous devrions dépasser les quatre millions de véhicules équipés au mois de mars".
Ségolène Royal.
Si la majorité des commandes proviennent des particuliers, 340.000 ont été demandées pour des flottes d'entreprises. La Poste, qui opère la plus importante flotte électrique de France et a commandé 48.000 vignettes.