Quelle date retenir pour célébrer les combattants de la guerre d'Algérie ? Le Sénat a voté pour le 19 mars 1962. Beaucoup de rapatriés veulent retenir la date du 5 décembre au nom des victimes tuées après le cessez-le-feu du 19 mars.
Le 5 décembre, la France commémore les morts pour la France de la guerre d'Algérie ainsi que les combattants du Maroc et de Tunisie. Des cérémonies ont eu lieu un peu partout. Une date qui n'a rien d'historique.
En 2002, le 5 décembre, Jacques Chirac, alors président de la République, inaugurait quai Branly à Paris le mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Il rend hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie. Un décret du 26 décembre 2003, rappelé dans une loi du 23 février 2005, a depuis installée cette date dans le calendrier.
Commémoration ce mercredi à Grasse des morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc :
19 mars 1962 ou 5 décembre pour célébrer la fin de la guerre d'Algérie ? Le Sénat, lui, vient de voter pour le 19 mars. Cette proposition de loi avait déjà été approuvée par l'Assemblée voilà plus de dix ans, alors que Lionel Jospin était premier ministre. Ce texte avait ensuite été transmis au Sénat, mais jamais débattu depuis.
Beaucoup de rapatriés refusent cette date. Ils estiment que le cessez-le-feu du 19 mars 1962, négocié la veille lors des accords d'Evian, ne marque pas la fin de la guerre. Les sénateurs UMP estiment que plusieurs milliers d'Européens et quelque 80.000 harkis ont été tués après le cessez-le-feu. Certains rapatriés réclament de débaptiser les rues et les places qui portent du 19 mars 1962.
Des rapatriés veulent débaptiser des rues qui portent la date du 19 mars 1962 :