Les départements du Rhône et de l'Ain ainsi que la Métropole lyonnaise pourraient être fortement impactés par la hausse de la monnaie suisse.
Dans les colonnes de notre confrère Le Progès, le vice-président du conseil général en charge des finances, Christophe Greffet, estime que la suppression du cours plancher du franc suisse aura de lourdes conséquences pour les finances départementales. Elles pourraient être de 1,8 à 2, 8 millions d’euros. En effet, trois emprunts structurés (autrement appelés "emprunts toxiques") sont indexés sur la parité entre l'euro et franc suisse.
Même chose à Lyon, où les emprunts du même type contractés par le conseil général du Rhône (environ 238 millions d'euros).
Avec la hausse du franc suisse à parité avec l'euro, les intérêts remboursables pourraient être doublés voire triplés.