La colère gronde chez les usagers et les voyageurs qui se rendent en transports en commun à l'aéroport St Exupéry. L'abandon de la desserte des deux lignes 29 et 30 du réseau urbain les contraint à retourner à leur (cher) moyen de transport Rhônexpress ou à leur véhicule.

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La grogne a du mal à être contenue. Nombreux sont les usagers qui ont signé la pétition mise en ligne la semaine dernière. Ils demandent le rétablissement d'une desserte alternative de l'aéroport à des prix accessibles au plus grand nombre. Depuis en effet que les deux lignes 29 et 30 du réseau des TCL ont vu leurs trajets modifiés, sans desservir à compter du 1er janvier prochain l'aéroport, riverains, salariés et clients de la zone aéroportuaire sont excédés. 

Un sentiment de "gâchis" pour le maire de Genas et vice-président du Sytral, l'organisation chargée des transports en commun dans la Métropole lyonnaise. Les deux lignes qui desservent au prix d'un ticket de métro l'aéroport ont le mérite d'irriguer des secteurs éloignés du coeur de l'agglomération. A présent, déplore un proche collaborateur, pour les déplacements pendulaires, ceux qui polluent le plus,  à chacun de se débrouiller. Certains habitants qui utilisent TGV et avion à titre professionnel n'ont plus qu'à prendre leur propre moyen de transport. Le bus s'arrêtera face à l'aéroport, mais sans possibilité pour ses voyageurs d'en rejoindre les terminaux. 

Une situation héritée à la fin de l'année 2014 par la Métropole alors que tout avait été scellé par l'ancien exécutif départemental.


La suspension de la desserte de l'aéroport impacte aussi certains secteurs de la Zone industrielle Mi-plaine. Parmi les trois communes qui figurent dans le périmètre de cette deuxième plus grande ZI de l'Hexagone, il y a Genas et ses 6 000 salariés. Dont bon nombre prenaient le bus pour se rendre à leur travail. Et Daniel Valero de se demander où est la cohérence entre ce qui est mis en place sur le terrain et les réunions de la COP21 pour inciter les gens à changer d'habitudes en optant pour les modes doux ou les transports urbains.

Cette démarche est mise à mal au nom d'une concurrence déloyale que dénonce Rhônexpress. L'exploitant de ce dernier n'hésite pas à faire pression sur le Sytral en le menaçant de procès qu'il serait certain de remporter. Et même si cette concurrence est infime à comparer du nombre de personnes transportées dans les rames de l'opérateur Vinci, le vice- président du Sytral qui soutient la pétition reconnaît l'impuissance de la collectivité. Impossibilité dans ces conditions de proposer une solution alternative. 

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