A travers les archives de l'INA, retour sur le 20 Mars 1977, lorsque Brigitte Bardot plaide en faveur des bébés phoques. Auparavant, nous évoquons la grève des marins-pêcheurs de Concarneau en 1947 et en 1942, le cas de ce tout jeune boulanger du Nord qui remplace son père, prisonnier en Allemagne.
Au sommaire de notre Rétro Zap du 20 mars 2015
En 1942, un jeune boulanger de 14 ans prend le relais de son père, prisonnier en Allemagne, pour fournir en pain tout un quartier de Lille - En 1947, les pêcheurs et armateurs de Concarneau sont en grève, ils n'arrivent plus à gagner leur vie - Et en 1977, Brigitte Bardot participe à une campagne contre le massacre des bébés phoques au Canada.Images tirées des archives télévisuelles de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel)
20 Mars 1942 : Lille, le plus jeune boulanger de France
Dès l’automne 1940, le régime nazi en manque de main d’œuvre, organise des rafles dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais pour réquisitionner des ouvriers. D’autres travailleurs français, soldats, ont été faits prisonniers et envoyés en Allemagne. Ils manquent cruellement à la communauté. Ce sont les femmes ou les enfants qui sont mis à contribution. A Lille, un jeune boulanger de 14 ans a dû reprendre la boulangerie de son père pour alimenter tout un quartier en pain.
20 Mars 1947 : Concarneau - Pécheurs et armateurs en grève
A Concarneau, grand centre de pêche en Bretagne, les pécheurs et armateurs sont en grève depuis plus d’un mois. Les agrès et les filets atteignent des prix tellement important qu’ils ne permettent plus aux pêcheurs de gagner leur vie.
20 Mars 1977 : BB au secours des bébés phoques
En Mars 1977, Brigitte Bardot participe à une vaste campagne médiatique pour dénoncer le massacre des bébés phoques. Aux côtés de l’activiste écologique suisse, Franz Weber, elle se rend sur les glaces polaires du Canada, à Blanc-Sablon, où se pratique cette chasse. Les blanchons, de jeunes phoques de moins de 12 jours prisés pour leur fourrure, sont assommés à grands coups de gourdins et dépecés sur place, parfois encore vivants.