A travers les archives de l'INA, retour ce mardi 28 avril sur l'exécution de Benito Mussolini, chef de l'Italie fasciste en 1945 et sur la démission du Général De Gaulle en 1969.
Au sommaire de notre Rétro Zap du 28 avril 2015
1945, l'exécution de Benito Mussolini - 1969, la démission de Charles de Gaulle après le désaveu des français lors du référendum sur la régionalisation.Images tirées des archives télévisuelles de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel)
1945 : exécution de Mussolini
Benito Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sont fusillés par un groupe de résistants italiens, sous l’ordre du chef communiste Walter Audisio. Leurs dépouilles seront transportées à Milan puis pendues sur la place Loreto devant une foule hystérique. Le Duce avait été arrêté trois jours auparavant alors qu'il tentait de fuir le pays.1969 : démission de Charles de Gaulle
Le général De Gaulle démissionne après l’échec du référendum sur la régionalisation et la transformation du Sénat. Suite aux "événements de Mai 68", Charles de Gaulle tente de retrouver une légitimité par le biais des urnes. Les résultat du scrutin seront sans appel : le non l'emporte avec 53% des suffrages. De Gaulle se sent désavoué par les français et annonce sa démission dès le lendemain matin dans un communiqué : "Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi". Le président du sénat Alain Poher, va assurer l'intérim jusqu'au mois de mai 1969.Mais aussi quelques autres faits marquants en date du 28 avril
- 1912 : le 30 mars, le traité de Fès ratifie le protectorat de la République française au Maroc. Le 28 avril 1912, Hubert Lyautey, militaire français, devient le représentant officiel de l'Etat français en tant que commissaire résident général au Maroc.
- 1937 : Inauguration des célèbres studios cinématographiques italiens, Cinecittà, par Mussolini.
- 1967 : Le boxeur afro-américain Mohamed Ali est déchu de son titre de champion du monde des poids lourds obtenu en 1964. Mobilisé par l'armée américaine en pleine guerre du Vietnam, il refuse son incorporation et prononce une phrase demeurée célèbre "Je ne vais pas me quereller avec un vietcong, aucun vietcong ne m’a jamais traité de sale nègre…". Ses propos soulèvent l'indignation dans tous les Etats-Unis.