A l’occasion du Salon de l’Agriculture et de la Journée des droits des femmes, nous donnons la parole aux agricultrices longtemps laissées dans l'ombre et considérées simplement comme "conjointes d'exploitant agricole".
Le mot agricultrice n’est apparu dans le Larousse qu'en 1961. Pourtant les femmes n’ont pas attendu cette année là pour trimer dur dans les exploitations… Elles ont longtemps été reléguées au second plan. Comme épouse du chef d'exploitation agricole, jusqu'en 2009 la MSA (la Sécu du monde rural) leur octroie à peine le minimum vital une fois retraitée : 280 € mensuel. "Longtemps, les femmes travaillant dans les exploitations agricoles ont été regardées comme des « femmes d’agriculteurs » et non comme des agricultrices à part entière », expliquait, encore penaud, celui qui incarne la France des territoires, Gérard Larcher, dans un colloque l'an passé. ("Être agricultrice en 2017")
Les choses ont bien avancé depuis les années 60 où les femmes étaient considérées comme des « domestiques ». Aujourd'hui comme hier, elles sont une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, mesuré et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous donnons la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leur parcours, leurs motivations et leurs envies.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole.
C’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.
Quelques bulles de finesse dans ce monde de Brut
Delphine Carles, la femme aux 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, avec sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de suivre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui
Marie-Noëlle, éleveuse de brebis dans le Vaucluse
Marie-Noëlle a 60 ans. Elle élève des brebis depuis maintenant 37 ans. Fille d’agriculteurs, elle a quitté le Nord pour s’installer dans le Vaucluse à 23 ans quand elle a compris qu’elle ne pourrait pas reprendre l’exploitations de vaches laitières de ses parents.
On me disait : qu'est-ce que fait là une femme toute seule ?
Stéphanie Sordel et la préservation des sols
Stéphanie Sordel est agricultrice en Côte d’Or. Avec son mari elle a rejoint depuis deux ans une exploitation de grande culture et s’est depuis sensibilisée à la préservation des sols.
L’objectif de l’agriculture est de nourrir le monde et pas de le détruire. Sinon nous allons finir sur la lune à manger des trucs synthétiques.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup.
Alexandra, la Loirétaine passionnée des ânes
Alexandra élève des ânes depuis 2009. Elle est venue au salon avec Bohême, une ânesse née en 2011 qu’elle a inscrite au concours générale agricole.
Le lait d'ânesse est multivitaminé et riche en réthinol, et nous produisons avec de nombreuses crèmes de soin.
Laetitia et ses vaches en Haute-Corse
Laetitia Simeoni élève des vaches à Calenzana en Haute-Corse. Elle avait commencé avec 200 bêtes, vaches et brebis. Aujourd’hui, pour concilier sa vie de mère et les changements climatiques, elle élève 60 vaches.
Moi j'y crois, je crois en l'avenir. Je n'ai aucun mérite, je ne sais pas faire autrement.
Océane, future ingénieure agronome
Etudiante depuis deux ans à AgroParisTech, Océane y a remarqué que les femmes essayent d’abord « de comprendre comment les choses sont produites » contrairement aux hommes qui selon elle s’intéressent d’abord à la technique.
Nous avons besoin de réfléchir sur ce que nous produisons et comment nous le produisons.
Les foulards noirs : des femmes d’agriculteurs défendent leurs époux
Astrid Granger, Charlène Guérin, Stéphanie Anne et Ludivine Le Monnier sont à l’origine du mouvement Les foulard noirs. Elles se sont unies en 2015 pour éveiller les consciences sur la situation des familles du monde agricole.
Le monde agricole… on ne peut pas mieux le défendre que les hommes mais je pense qu’on le défend différemment.
Christelle Roulet et Armelle Mestre, deux agricultrices limousines
Christelle et Armelle sont deux femmes d’une même région qui vivent aujourd’hui de l’agriculture. Mais leur parcours est cependant différent…
Là aujourd'hui, je crée quelque chose, je fabrique (...) c'est vraiment très agréable.
Blandine Bonière, l’as de la communication du monde agricole
Blandine est originaire du Puy-de-Dôme et elle a toujours baigné dans le monde agricole - sa mère étant maraîchère et apicultrice. La jeune femme travaille dans la communication pour le monde agricole.
Les femmes ont peut-être une certaine sensibilité à apporter à l’agriculture.
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA
Christiane Lambert est à la tête de la FNSEA. Cette femme de 56 ans s’est impliquée très jeune dans l’action collective en adhérant à 19 ans au mouvement des Jeunes Agriculteurs.
Aujourd'hui ce n'est plus un métier subi, les agricultrices choisissent.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.
En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
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En 1914, la Grande Guerre enlève les hommes aux exploitations ; en agriculture comme dans le reste des activités économiques les femmes prennent la main et nourrissent la France. A leur retour les quelques survivants mettront un point d’honneur à reprendre rapidement la tutelle.
Les choses ont bien avancé depuis cette période où certains considéraient les femmes, jusque dans les années 60, comme des « domestiques ». Aujourd'hui les femmes sont comme hier une force vive de ce secteur essentiel à notre économie, à notre vie, à notre société. La différence c'est que maintenant leur poids dans l'activité est connu, pesé et les inégalités identifiées.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2018, nous avons souhaité donner la parole à plusieurs agricultrices pour découvrir leurs parcours, leurs motivations et leurs envies. Parce que leurs parcours méritent d’être connus, entendus, reconnus. Chaque jour vous pourrez donc découvrir de nouveaux portraits de ces passionnées de tous âges.
Anne Poupart, productrice du Safran de la baie de Somme
Elle est la seule safranière de Picardie. Anne Poupart a commencé la culture du Safran au début des années 2010. Pourtant, après des études de stylisme à Amiens, rien ne la destinait à ce métier agricole. Elle nous raconte que « c’est une passion qui a démarré il y a dix ans, grâce aux rencontres et aux voyages. Je suis tombée amoureuse de cette fleur et j’ai décidé de m’y consacrer ».
Au départ elle démarre son activité avec 10 000 bulbes et augmente sa capacité chaque année. Elle en compte aujourd’hui 700 000 bulbes.
Son métier lui permet de créer du lien et de partager son amour pour le Safran, avec les personnes qu’elle emploie lors du mois de la récolte, mais aussi avec des restaurateurs qui s’intéressent de près à cette fleur :
Mon travail est maintenant reconnu et on m’invite même à donner des conférences pour des associations.
Elle a d’ailleurs été récompensée plusieurs fois pour la qualité de son Safran, comme lors des Talents Gourmands 2015 dont elle a été lauréate.
Crochet et Filles, le champagne au féminin
Une histoire mère-filles et une dose de féminité dans cette exploitation à Mareuil-le-Port dans la Marne. L’origine de l’exploitation remonte à 1730, elle est gérée aujourd’hui par Madame Crochet et deux de ses filles : Marie-Laure et Adeline.Trois cépages sont élaborés par ces trois femmes : Pinot noir, Pinot Meunier et Chardonnay (avec une majorité de Pinot Meunier). Petit note féminine qui fait forcément la différence avec les autres exploitations viticoles : la majorité du matériel est rose !
Delphine Carles, la femme au 220 tonnes de roquefort
Delphine est à la tête d’une entreprise familiale de Roquefort dans la ville du même nom, dans l’Aveyron. Elle évolue depuis une vingtaine d’années dans ce milieu essentiellement masculin où, grâce à sa passion, elle a trouvé sa place.
Je rêvais de reprendre les traces de mon papa, j’ai toujours voulu faire le même métier que lui.
Pascale, à la tête d'un élevage de porcs label rouge
Quand elle a rencontré Michel, son mari, Pascale était responsable d'un magasin de prêt à porter à Brest. Elle a ensuite fait le choix de la terre et a pris trois ans, entre disponibilité et congé parental, pour être sûre de son choix.
"Je ne regrette pas ma qualité de vie, le fait de pouvoir organiser mon temps. Mais il ne faut pas avoir peur de travailler beaucoup."
Son exploitation compte aujourd'hui 220 truies, qui chacune met au monde une douzaine de porcelets par portée. Des porcelets, que l'agricultrice élève pendant 182 jours.