La fermeture définitive de Spirel, en Savoie, ne met pas un terme aux actions des salariés

La fermeture définitive de l'usine de métallurgie, située à Saint-Rémy-de-Maurienne, a eu lieu ce 31 juillet mais les salariés n'en n'ont pas fini avec Somfy. Une action en justice est en cours.

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À Saint-Rémy-de-Maurienne, l'usine Spirel est déserte, glaciale même. Les ouvriers retournent une dernière fois dans les ateliers, autrefois bondés. Les larmes ne sont pas loin. Sylvie Ruggiu passe à côté de son ancien poste de travail et résume "Somfy nous a délaissé à un patron voyou pour un euro symbolique et ce patron nous a pillé. Voilà ce que ça donne aujourd'hui." L'usine ferme définitivement ses portes aujourd'hui. Cent-un emplois sont supprimés.

Reportage de Jean-Christophe Pain et Didier Albrand

Intervenants: Sylvie Ruggiu, ancienne ouvrière, Marc Chapelet, ancien magasinier
En 2009, l'usine conceptrice de "stators", petits moteurs électriques utilisés dans les stores, a été vendue par Somfy à l'industriel Bernard Chappel. Malgré cela, elle n'est pas parvenue à remonter la pente. En janvier 2013, elle est placée en redressement judiciaire à partir. Malgré les mobilisations diverses, le 21 juillet dernier, le tribunal de commerce de Chambéry a annoncé la liquidation de l'entreprise Spirel.

L'histoire ne s'arrête pas là. Actuellement, les salariés attendent les suites de l'action qu'ils ont intenté contre Somfy en mai dernier. Leur avocat, Me Fiodor Rilov qualifiait alors la cession d'opération "d'externalisation de licenciements". L'employeur "a essayé de sortir de son périmètre une unité industrielle ruinée pour ne pas avoir à payer le coût de la restructuration et des licenciements", estimait-t-il.

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