VIDEO. Revoir "Pédophilie, la leçon de Villefontaine" dans La Voix Est Libre

Une loi va obliger la Justice à signaler les condamnations d'agents au contact de mineurs. C'est la conséquence de "l'affaire" de Villefontaine. Déjà, les familles se demandent si ce garde-fou suffira à arrêter les "prédateurs" sexuels. Revoir le débat du samedi 9 mai sur France 3 Alpes. 

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Bande Annonce - Pédophile : la leçon de... par France3AlpesIl est "insoutenable" de penser qu'un enseignant condamné pour pédo-pornographie ait pu continuer à exercer, a déclaré la ministre de l'Éducation nationale, venue cette semaine en Isère avec la Garde des Sceaux après "l'affaire" de Villefontaine. 

Le directeur d'école, soupçonné de viols sur, -au minimum-, 11 élèves, est incarcéré depuis mars. En dépit de sa condamnation en 2008 pour recel d'images pédo-pornographiques, il avait continué à exercer, l'Éducation nationale n'en ayant pas été informée. Un "dysfonctionnement" semblable s'est produit dans un collège d'Orgères près de Rennes, où un professeur de sport condamné en 2006 pour détention d'images pédo-pornographiques, et actuellement mis en examen pour agression sexuelle sur mineur, a été suspendu en avril. Là encore, son ministère de tutelle ignorait son passé judiciaire, malgré une circulaire ministérielle demandant aux parquets de signaler de telles condamnations.

>> La Voix est Libre - 1ère partie
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Une obligation de signalement

Le gouvernement va introduire une obligation de signalement dans un projet de loi examiné le 1er juin à l'Assemblée nationale. L'objectif étant que le dispositif soit opérationnel à la rentrée. Cette loi qui "vaut pour les condamnations à venir, dans le futur" couvrira non seulement l'Education nationale mais aussi les centres de loisirs, colonies de vacances et accueils collectifs d'enfants, "afin que les animateurs ne soient pas des prédateurs en puissance", a souligné la ministre de l'Éducation.

"C'est une bonne chose, ça avance", a salué Marcel, père d'une victime du directeur d'école de Villefontaine. "C'est une avancée significative, ça va au-delà de ce qu'on attendait de l'Etat", a renchéri Nidal, père d'une autre victime, estimant que les ministres avaient "pris la mesure des événements".

Paul Raoult, président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, pense, au contraire, que cette proposition n'est pas suffisante et qu'il faut l'accompagner de "formation des personnels, des enseignants, de tout adulte qui a à travailler avec des enfants, pour reconnaître les signes d'un enfant qui est en souffrance, qui est victime d'abus sexuels".

 

   >>> La Voix est Libre - 2e partie

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Les invités de "La Voix Est Libre"

Claudie Cusanno, présidente de l'association Enfant Bleu à Grenoble qui s'est constituée partie civile après "l'affaire" de Villefontaine 
Raymond Feyssaguet, maire de Villefontaine, commune qui s'est également constituée
Dominique Fis, Inspectrice d'Académie - Grenoble
Nidal, papa d'une fille de 6 ans victime du directeur de l'école du Mas de la Raz
Jean-Yves Balestas, avocat

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