Ce vendredi 25 septembre, c'est peu après 11 heures que le Premier ministre est arrivé à hauteur de la gare du Montenvers pour prendre le train à crémaillère, direction la Mer de glace. Manuel Valls était très attendu. Il y avait là des militants conquis et d'autres beaucoup moins.
Le Premier ministre a placé cette visite de la Mer de glace sous le signe des enjeux climatiques à l'approche de la COP 21, la conférence de Paris sur le climat, du 30 novembre au 11 décembre.
Le premier ministre en visite au Montenvers #Chamonix #HauteSavoie pour le conseil national montagne @gouvernementFR pic.twitter.com/uX2yHkBSxi
— Préfet Haute-Savoie (@Prefet74) 25 Septembre 2015
En attendant, ce passage remarqué n'était pas du goût de tous, notamment des touristes qui ont dû patienter, le temps que le train "ministériel" prenne de l'altitude.
Reportage Ingrid Pernet-Duparc et Serge Worreth
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Intervenants : Anne Lassman-Trappier, Présidente de l'association Environn'Mont Blanc; Bernard Gsell, Président de l'association "Collectif pour l'hôpital de Moûtiers"
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D'autres, plus remontés, avaient déployé une banderole à proximité de la gare du Montenvers, contre les camions dans les vallées du Pays du Mont-Blanc. Pour limiter la pollution, des associations des Savoie souhaitent que l'on booste "les capacités ferroviaires existantes pour la traversée des Alpes du Nord qui sont sous-exploitées". Ils ont été délogés manu militari!
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Il en est une qui attendait Manuel Valls et qui a profité de son arrivée pour offrir au Premier ministre son cadeau d'anniversaire, avec un peu de retard puisqu'il est du 13 août!
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C'est accompagné de la ministre de l'Ecologie que Manuel Valls a ensuite pris le train à crémaillère, direction la Mer de glace.
Une fois là-haut, un glaciologue a exposé au Premier ministre l'évolution de cette "Mer" depuis 1820. Alors qu'il constatait la fonte manifeste en quelques années, Manuel Valls a commenté la scène devant les journalistes: "Ce n'est pas un sujet intellectuel, philosophique. C'est une réalité qui pèse sur la nature (...) Le froid de l'hiver ne compense plus le réchauffement de l'été".