Selon l'UFC-Que Choisir ce jouet pour enfant pourrait libérer des substances cancérogènes. Ce 2 décembre 2011, l'entreprise Vulli qui fabrique Sophie la girafe à Rumilly, dément formellement.
L'UFC souligne qu'aucun des 30 jouets testés n'est contraire à la réglementation mais, par exemple, Sophie la girafe, destinée à être portée à la bouche des enfants, "contient et même libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines", considérées comme probablement cancérogènes et "interdites dans les tétines et les sucettes".
Les jouets testés "qui contiennent des hydrocarbures aromatiques préoccupants resteront parfaitement conformes à la réglementation en 2013", qui limite l'utilisation de produits cancérogènes sans les interdire totalement, souligne l'UFC.
L'association de consommateurs demande aux pouvoirs publics de renforcer la réglementation relative à la toxicité des jouets en vue "d'interdire la présence des HAP (dérivés pétroliers) classés cancérogènes certains, probables et possibles ainsi que les nitrosamines et leurs précurseurs".
En attendant, UFC demande aux fabricants de s'assurer que ces substances ne sont pas présentes dans leurs produits.
Sophie la Girafe "conforme aux normes", selon son fabricant
Le jouet en caoutchouc pour tout-petits, Sophie la girafe, est fabriquée "dans le respect absolu des normes européennes et mondiales" et ne présente "aucun danger pour ses utilisateurs", affirme dans un communiqué Vulli, son fabricant, certificats de conformité à l'appui.
Sophie la girafe est "fabriquée dans le respect absolu des normes européennes et mondiales, ainsi tous les rapports d'analyse, tous sans exception, attestent de cette conformité et prouvent qu'il n'y a aucun danger pour les utilisateurs", rétorque son fabricant.
"Depuis 50 ans, ce jouet est fabriqué avec du caoutchouc naturel issu de l'hévea", ajoute Vulli.