Lundi 25 avril, l'étape grenoblois de "Ma thèse en 180 secondes" a été remportée par un spécialiste de la "vérification semi-formelle des propriétés de systèmes multi-horloges" (sic). Le chercheur Guillaume Plassan a su rendre le thème vraiment très digeste.
Comment présenter une thèse hyper pointue et captiver un public de profanes? C'est le défi des doctorants qui se frottent chaque année à "Ma thèse en 180 secondes". Pour y parvenir, ces chercheurs osent se lancer dans un vrai one-man-show. Ils surprennent leur auditoire, le font rire... Il faut un sacré talent, surtout quand on vient défendre un dossier lié aux nanotechnologies!
Guillaume Plassan a réalisé cet exploit. Son histoire commence ainsi: "je vous propose de faire une petite balade, et pour ça il va falloir que vous fassiez très petit. Je veux que vous vous imaginiez aussi petit qu'un diamètre de cheveu coupé en 10.000! Là, vous passez à travers la coque de votre téléphone portable et vous voyez des composants électroniques..."
La suite, Guillaume Plassan vous la raconte dans cette vidéo où vous comprenez que dans un processeur, tous les éléments doivent vraiment parler la même langue.
La thèse
Pour se préparer, les concurrents ont eu droit à une quinzaine d'heures de coaching théâtral et avec une linguiste, histoire d'apprendre à vulgariser.
Sur le podium, en 2e position, on retrouve Léonie Toua qui a travaillé sur "Les enjeux du conte de source orale dans le processus d’éducation langagière en contexte scolaire". Puis à la 3e place Safa Zouaidi auteure d'une thèse sur "Le combinatoire des verbes d’émotion: analyse sémantique, syntaxique et discursive français-arabe".
L'ensemble du concours sera bientôt mis en ligne sur le site internet de France 3 Alpes alpes.france3.fr