Le 14 octobre dernier, Guillaume Bianchini s'effondrait en sang devant une résidence de Gières, dans l'agglo de Grenoble. Ce dimanche 1er novembre, ses proches ont organisé une marche blanche alors que règne toujours l'incompréhension autour de ce meurtre.
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250 personnes environ ont défilé entre l'Hôtel de Ville de Gières et le quartier du Collège Le Chamandier, où Guillaume est mort après une altercation. En blanc, avec des ballons, le cortège a avancé silencieusement. En tête, une pancarte: "Pour Guillaume, stop à la violence, plus jamais ça!". Le jeune homme de 29 ans était originaire d'une autre commune de l'agglomération de Grenoble, Meylan, où il vivait avec son père. Que faisait-il à Gières au soir du 14 octobre? Ses proches se le demandent encore. Ils disent vouloir tout apprendre de l'enquête de la Police Judiciaire et avoir confiance en la Justice.
"Guillaume n'était pas un bandit", explique son père, "dans sa vie il a juste été condamné pour avoir fumé du cannabis au volant, et puis pour une autre histoire il y a 10 ans." On n'en saura pas plus. Mais les proches témoignent "de faits minimes", loin d'actes liés au grand banditisme, comme certains l'ont évoqué au lendemain du drame. Il faut dire que cette mort est intervenue après de nombreux actes violents dans l'agglomération de Grenoble, depuis le mois de juin. L'aurait-on placé trop tôt sur la liste des morts par balles liés au trafic de drogue?
"Guillaume, c'était un gentil garçon, qui, comme tout le monde, peut faire quelques erreurs mais rien de fantastique", raconte Mourad, son meilleur ami.
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