Au total 22 vont être installées. Il ne s'agit que d'une première phase. D'ici deux ans, 20 autres caméras pourraient être installées. L'opposition tente de faire barrage.
C'est la rue Saint-Front qui a été la première à accueillir les nouvelles caméras de surveillance. En tout 22 seront posées dans le centre-ville, dont 9 rien que pour le secteur de la place Francheville.
Toutes seront reliées à un centre de surveillance situé dans les locaux de la police municipale cours Fénelon. Dès qu'elles seront toutes installées, ces caméras et surtout leurs images seront traitées en direct par un agent de la police. Mais durant la journée uniquement. La nuit, personne derrière les écrans de contrôle, en revanche, les films seront enregistrés. Et traités ensuite si besoin.
La mairie tente de voir comment dans un deuxième temps ces images pourront être "suivies" la nuit aussi. Soit en embauchant du personnel, soit en faisant en sorte que la police nationale ait elle aussi accès aux images en temps réel.
Ces caméras permettront de redéployer les agents de la police municipale ailleurs, dans des zones non filmées. Ainsi, selon la mairie, le secteur couvert par la police sera plus vaste.
Dès 2016, une seconde phase d'installation devrait avoir lieu si les autorisations et financements sont obtenus. Pareil en 2017.
Au total d'ici deux ans, ce sont 20 caméras supplémentaires qui pourraient être installées.
Tous les habitants de la cité périgourdine ne voient pas cette surveillance d'un bon oeil. Pareil, pour l'opposition qui s'est toujours opposée à ce projet dont l'actuel maire avait fait une promesse de campagne.
Elle met en avant des coûts trop élevés (17000 euros dont un tiers a été financé par des subventions de l'Etat) pour cette première phase d'installation. Parallèlement elle avance des chiffres de la délinquance parmi les plus faibles de France. L'opposition préférerait voir cet argent dépensé pour les écoles par exemple.
Elle compte bien se battre pour empêcher l'aboutissement des deux prochaines phases du projet.