ETA: cinq personnes, dont le meurtrier présumé d'un policier, toujours en garde à vue

Cinq personnes, dont un membre de l'organisation séparatiste basque ETA soupçonné d'avoir tué un policier français en 2010, restaient en garde à vue vendredi après leur arrestation cette semaine. Ils pourraient être présentés samedi à un juge antiterroriste en vue d'une mise en examen.

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Les deux principaux suspects, Xabier Goyenechea Irragori, 35 ans, et Joseba Inaki Reta, 56 ans, interpellés dans la nuit de mardi à mercredi, sont présentés par les autorités espagnoles comme les responsables de l'appareil logistique de l'ETA.

Le premier était également recherché par la justice française, soupçonné d'avoir tiré le 16 mars 2010 sur des policiers français qui avaient surpris un commando de l'ETA sur un chemin vicinal de Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne.
Cinq autres "etarras" présumés doivent être jugés à l'automne aux assises spéciales de Paris pour leur implication dans la mort, lors de cette fusillade, du brigadier-chef Jean-Serge Nérin, 52 ans, père de quatre enfants.
Parmi eux, Mikel Carrera Sarobe, alias "Ata", ex-numéro un de l'appareil militaire d'ETA.

Sarobe et Irragori sont soupçonnés d'être les deux auteurs des tirs sur les policiers, a indiqué une source proche du dossier.
Les trois autres personnes placées en garde à vue cette semaine par la sous-direction antiterroriste de la PJ française (SDAT), sont un couple et une femme soupçonnés d'avoir hébergé Irragori et Reta à Ossès, où ils ont été arrêtés.

Cette opération survenue dans la nuit de mardi à mercredi est consécutive à un renseignement reçu par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui a entraîné l'ouverture d'une enquête préliminaire le 6 juillet.

Selon les autorités espagnoles, la perquisition a notamment permis de saisir du matériel informatique (ordinateurs, disques durs, etc.) ainsi que des faux papiers d'identité espagnols - dont des cartes de la Guardia Civil -, mexicains et italiens portant la photographie des deux membres de l'ETA.
ne enquête judiciaire ouverte contre l'ETA pour "crimes contre l'humanité"

Une enquête pour crimes contre l'humanité"

Un juge de l'audience nationale, juridiction de Madrid spécialisée dans les affaires complexes, a ouvert une enquête visant l'organisation séparatiste basque ETA pour "crimes contre l'humanité", selon une ordonnance.

Le juge a déclaré recevable la plainte déposée par plusieurs associations de victimes pour des assassinats et enlèvements "qui auraient pu être commis par l'ETA après 2004", date d'entrée en vigueur du code pénal qui incoporte ces crimes. Selon une source judiciaire, c'est une première "symbolique".
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