Retour sur un crime particulièrement sanglant survenu à Saint-Etienne en août 2009. Jeudi 13 septembre, la cour d'appel de Lyon convoque les proches de la victime et la défense...
Dans la nuit du 14 au 15 août 2009, la stéphanoise Myriam Goulham avait été tuée et découpée en huit morceaux. Ses restes avaient été placés dans des sacs en plastique et jetés dans différents containers à déchets ... Les enquêteurs avaient rapidement interpellé Rémy Scarantino, un jeune homme de 25 ans. Mis en examen pour meurtre, il avait reconnu les faits et déclaré avoir agi seul. Quelques semaines plus tard, l'homme était revenu sur ses aveux. Reconnu irresponsable par un collège d'experts, Scarantino a été interné dans un centre psychiatrique. Pour la famille de la victime, l'absence de procès est insupportable. Jean-Claude Bruyère, le compagnon de Myriam Goulham, considère que l'instruction, qui touche à sa fin, a laissé trop de questions et d'ombres. De son côté, l'avocate de Rémy Scarantino, Me Villand, estime que "des investigations supplémentaires auraient été nécessaires dans cette affaire".
Jeudi 13 septembre, la cour d'appel de Lyon a convoqué toutes les parties de ce dossier, les proches de la victime et l'avocate du prévenu. Ce dernier ne sera pas présent mais pourra participer en visio-conférence depuis le centre hospitalier où il est placé.