Non, le chien de berger n'est pas en voie de disparition ! Les exploitations sont de plus en plus grandes, et son utilisation par les éleveurs s'avère très utile.
Le nouveau compagnon du berger, depuis quelques années, est pratique, bien que moins expressif, et plus polluant : il s'agit du quad. Pourtant, de plus en plus de bergers et d'éleveurs reviennent au chien. Les exploitations sont plus grandes, et dans les années 90, les éleveurs se sont rendus à l'évidence, le chien est une vraie force de travail. Selon les techniciens de recherche de l'INRA présents ici au Sommet, leur travail se quantifie ainsi : 1/4 d'UTH (Unité de Travail Humain). Pas anodin à une époque ou la main d'oeuvre se fait plus rare et souvent trop coûteuse. L'élevage ovin n'est pas le seul concerné. Désormais, on trouve des chiens de bergers dans les élevages équins ou bovin. Ici, en démonstation avec Dixie et Dieg, un groupe de canards :Mais où sont donc passés les chiens de berger traditionnels français, beaucerons, bergers des Pyrénées ? Ici au Sommet, et dans de nombreuses exploitations, les border collies sont omniprésents. L'explication est simple : la race anglaise a fait l'objet d'une sélection pointue, constante, toujours avec une vocation de chien de troupeaux. En France, de nombreuses races ont fait l'objet de choix esthétiques, à vocation de garde ou de compagnie, commerce plus rentable, comme nous l'explique Joel Vallet, technicien de recherche à l'INRA, et membre de l'Association des Utilisateurs de Chiens de Bergers du Puy-de-Dôme :