La tonte est un métier à part entière. Les professionnels qui choississent cette voie vont d'exploitation en exploitation, passant en revue jusqu'à 300 bêtes à la journée... Démonstration au sommet de l'élevage.
Il est remuant, le mouton. Pas facile de l'immobiliser et de le présenter sous toutes les coutures, tout en tenant un rasoir... La tonte, c'est toute une histoire, quand on veut la pratiquer dans les règles de l'art. Dans le Limousin, un plan d'action de valorisation de la laine a été lancé avec l'aide de "Laines Locales" et de l'Association des Tondeurs de Moutons. Une brochure a été éditée à destination des professionnels, pour leur rappeler non seulement la nécessité de la tonte - une à deux fois par an - mais aussi les débouchés pour la laine ainsi ôtée.
A poil
Il faut savoir que dans le passé, le mouton pouvait aisément se passer de nous autres humains. Son pelage muait, tout simplement. Cette capacité a aujourd'hui disparu. Il faut pourtant toujours réduire le pelage, sinon les bêtes auraient du mal à supporter les périodes de chaleur. La laine pourrait sembler une aubaine au non initié Mais la plupart du temps, elle n'est pas utilisée. Il faut dire qu'elle est sale, pleine de matières végétales, et parfois contaminée par différents produits agrcoles présents dans l'environnement. La première étape pour ceux qui prônent une revalorisation de cette production est de proposer un vrai travail sur la qualité et les toisons.
Tout un art
Quant à la tonte en elle même, avec l'exemple Limousin, on en apprend plus. il faut ainsi rentrer le troupeau la veille pour éviter la rosée. Garder les bêtes confinées leur permet aussi de suinter, ce qui favorise la tonte. cela permet aussi, le jour J, de limiter au maximum le stress des animaux. Enfin rien ne vaut des images pour se rendre compte du travail. Voici une démonstration faite ... au Sommet :