Les cheminots CGT de Saint-Etienne font valoir leur droit de retrait aprés une agression physique en gare de Chateaucreux. Un agent d'escale a été passé à tabac par deux individus. L'insécurité régnerait autour de la gare.
Les cheminots de Saint-Etienne ont décidé aujourd'hui d'exercer leur droit de retrait après une agression dont a été victime, samedi, un agent d'escale en garde de Chateaucreux. Selon la CGT, cet agent de la SNCF a été passé à tabac par deux individus alors qu'il leur reprochait de traverser les voies, enfreignant le réglement. Blessé à la tête, cet agent d'escale s'est vu prescrire une interruption temporaire de travail de 6 jours. Ses agresseurs n'ont pas été interpellés.
La CGT dénonce l'insécurité en gare de Chateaucreux. Elle dit avoir sollicité la direction de la SNCF, la Préfecture de la Loire et la mairie de Saint-Etienne et dénonce les incivilités autour de la gare : " De nombreuses personnes se regroupent, dégradent, raquettent, menacent et agressent". La CGT réclame donc la création d'un poste de police dans le quartier de Chateaucreux où transitent actuellement 10.000 voyageurs par jour.
Selon la direction de la SNCF, ce droit de retrait n' a aucune répercussion sur le trafic.
Voir: www.ter.sncf.com
L'association de défense des usagers de la ligne Lyon /Saint Etienne (ADULST) dénonce à son tour avec force l'agression dont a été victime l'agent de la SNCF, samedi .Elle rappelle que l'association était la premiére à dénoncer les fortes dégradations subies par la ligne Firminy /Lyon. Des incivilités qui se répétent: Depuis le début de l'année, reléve -t-elle,"les violences ne cessent d'augmenter" et l'association demande des contrôles renforcés des brigades ferroviaires jusqu'aux vacances de la Toussaint.