Les Haras d'Aurillac toujours dans l'incertitude

Le nouveau directeur des Haras d'Aurillac a pris ses fonctions ce lundi matin. Quelques heures avant la tenue d'un comité technique de territoire des haras, à Aurillac, qui n'a pas réussi à atténuer les craintes des salariés.

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Des salariés qui ont commencé leur journée en découvrant le visage de leur nouveau directeur : Claude Mouysset,  arrivé officiellement sur le site ce lundi matin.
Ils l'ont retrouvé cet après-midi lors du conseil territorial exceptionnel qui s'est tenu à Aurillac, à la demande des représentants du personnel. 
Une réunion qui n'aura pas duré plus de 30 minutes et au cours de laquelle une pétition des 19 agents techniques a été remise au Directeur Territorial Rhône-Alpes Auvergne.

Aucun des 35 étalons ne partira d'Aurillac

Les représentants syndicaux ont rejeté en bloc les arguments de la Direction Territoriale. Ils ont réaffirmé leur volonté et leur détermination à bloquer toute tentative de départ ou de castration d'étalons du site d'Aurillac et ce jusqu'à la tenue d'une table ronde nationale.

Pour le maintien de l'étalonnage sur le site d'Aurillac

Rappelons que les 19 salariés se battent pour éviter le transfert au privé de l'activité d'étalonnage public dès l'an prochain. Depuis la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) en 2007, l'Etat transfère l'activité de reproduction des haras à des opérateurs privés. 
Les agents d'Aurillac, soutenus par des élus, veulent croire au maintien de l'activité reproduction sur leur site, le plus productif de France pour les saillies des juments de trait. Il est même considéré comme une exception dans le domaine des stations de monte.

Le centre de Trizac, également dans le Cantal, pourrait, lui aussi, cesser son activité de reproduction.

Les étalonniers de la région placent désormais leurs espoirs dans la tenue d'une table ronde nationale sur l'avenir des haras programmée fin octobre - début novembre. Ils attendent aussi la nouvelle feuille de route de leur ministère.  


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