Le 13 octobre à Lyon, la marche des réfugiés du nucléaire s'est terminée par un rassemblement de près de 500 personnes dans le centre-ville. Un rassemblement sous forme de scénario catastrophe: l'explosion de la centrale du Bugey.
Alerter la population sur les dangers de l'atome
Plusieurs centaines de personnes ont rejoint la marche des réfugiés lancée notamment à l'initiative du Collectif "Stop Bugey", qui regroupe plusieurs associations rhônalpines membres du Réseau "Sortir du nucléaire". Jeudi 11 octobre, ces militants marcheurs sont partis de l'Ain et de l'Isère. Deux marches qui ont convergé vers Lyon. Cette initiative des "réfugiés du nucléaire" a démarré devant la centrale nucléaire de Bugey, en activité depuis 1978. A Lyon, les marcheurs ont été rejoints par de nombreux sympathisants. Cette " marche des réfugiés", symbolise l'exode des habitants en cas d'accident majeur. Les militants anti-nucléaires dénoncent notamment un plan de secours inadapté et la forte densité de centrales près des grandes agglomérations. Ils demandent l'arrêt des réacteurs du Bugey et du chantier du site de stockage de déchets radioactifs Iceda, plus globalement la sortie du nucléaire...
Samedi 13 octobre, des manifestations et des rassemblements ont été organisés dans une dizaine de villes en France à l'initiative du Réseau "Sortir du nucléaire", pour demander l'arrêt de réacteurs et du chantier de l'EPR dans la Manche. La plus grosse mobilisation a eu lieu à Laval où entre 2 300 et 4 000 personnes, selon la préfecture et les organisateurs, ont défilé notamment pour réclamer l'arrêt de la construction d'une ligne à très haute tension (THT) destinée à relier le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche).