Lors d'une conférence de presse, dimanche 14 octobre, les élus des oppositions municipales de Grenoble, Saint-Martin-d'Hères et Echirolles ont condamné la position de leurs maires respectifs face à l'augmentation de la violence.
15 jours après le drame d'Echirolles et la marche blanche des habitants pour la non violence, les élus de droite de l'agglomération grenobloise veulent engager le débat sur l'insécurité. Pour eux, le constat est si alarmant, qu'il nécessite une réponse beaucoup plus adaptée et concertée entre les communes, qu'une Zone de Sécurité Prioritaire comme celle qui est prévue à cheval sur Grenoble et Echirolles.
Mathieu Chamussy, conseiller municipal UMP de Grenoble, explique notamment que "la sécurité va devenir de plus en plus l'affaire des maires, puisque l'Etat, de droite comme de gauche, n'a plus d'argent. Lorsqu'Echirolles va devenir une ZSP", ajoute-t-il, "cela va représenter un véhicule de police supplémentaire, et c'est tout."
Magali Vicente, conseillère municipale UMP d'Echirolles, rebondit sur le fait que "les politiques ne sont pas du tout concertée d'une commune à l'autre, même lorsqu'elles sont du même bord politique. Et que l'intégration d'Echirolles dans les listes de ZSP n'était pas acquise avant le double assassinat de Kévin et Sofiane."
A un an et demi des prochaines élections municipales, le débat semble donc bien engagé autour de cette question de la sécurité dans l'agglomération grenobloise. Dans leurs propositions, les élus de droite réclament plus de vidéosurveillance, l'armement des polices municipales et la mise en place d'activités périscolaires pour les collégiens.