C'est lundi que l'avocat général de Port-Louis doit préciser les charges qui pèsent sur Aurore Gros-Coissy. Cette rhodanienne est incarcérée depuis août 2011 pour avoir transporté 1680 cachets de Subutex. A son insu, selon elle.
Depuis août 2011, elle est incarcérée sur l'Ile Maurice pour avoir tenté de passer 1680 cachets de Subutex dans ses valises. Elle, c’est Aurore Gros-Coissy, 24 ans, originaire de Saint-Romain-de-Popey dans le Rhône. Ce lundi, elle devrait être partiellement fixée sur son avenir judiciaire, puisque l'avocat général de Port Louis devrait enfin préciser les charges qui pèsent sur elle, et peut-être statuer sur sa demande libération conditionnelle.
Elle se dit piégée par son petit-ami
Le 19 août 2011, cette rhodanienne était incarcérée à maurice pour possession et trafic de Subutex. Ce produit est un substitut à l’héroïne prescrit en France aux toxicomanes en sevrage. Mais sur l'île de l'océan indien, il est considéré comme une drogue dure. Sa consommation et son trafic y sont sévèrement réprimés.
L’homme, lui, avait pris soin de pas embarquer sur le vol à destination de Maurice. A l’aéroport d'arrivée, il s’est avéré que les boîtes étaient remplies de comprimés de Subutex.
4 jeunes françaises dans le même cas
Depuis un an, la famille de la jeune femme se bat pour sa libération. Elle est soutenue par le « collectif victimes du Subutex », une association de défense et de prévention pour les victimes des affaires de Subutex entre la France et Maurice. Selon ce collectif sept français dont quatre jeunes femmes de 18 à 24 ans sont actuellement incarcérées pour trafic de Subutex à Maurice.