Les 170 salariés de la fonderie DMI sont dans l'expectative. Quatre repreneurs potentiels se sont fait connaître auprès de l'administrateur judiciaire.
Mais ce troisième redressement judiciaire les fait douter d'une solution durable.
A Vaux, l'histoire de DMI (ex-Bréalu) ressemble à un serpent de mer. En 6 ans, la société en est à son troisième redressement judiciaire. Plus de 200 salariés ont été licenciés lors des deux derniers plans. Alors, l'annonce de de la reprise par un nouvel industriel suscite espoir et méfiance.
Le discours des représentants du personnel est très mesuré. D'abord parce qu'aucun des 4 repreneurs potentiels n'a pour l'instant déposé de dossier ferme. Ensuite parce qu'après les mauvais souvenirs du passé, les candidatures devraient être examinées avec prudence.
Le dernier propriétaire, l'américain DMI, avait pourtant promis que la fonderie allait repartir d'un bon pied. Le Comité d'Etablissement a décidé d'engager un avocat pour lui demander des comptes.
Le Tribunal de commerce de Montluçon rendra sa décision le 15 novembre prochain.