En pleines vacances de Toussaint, l'arrêt de l'exploitation du train panoramique des Dômes contraint les touristes à grimper, à pied, au sommet du volcan d'Auvergne classé parmi les plus grands sites naturels de France.
L'exploitation du train à crémaillère n'en finit pas de trembler. Après le givre ce week-end, et le déraillement suite à une erreur humaine, Jean-Yves Gouttebel président du Conseil Général du Puy-de-Dôme n'a pas mâché ses mots: "Le train ne redémarrera pas tant que je n'aurai pas l'assurance qu'il sera exploité convenablement par des vrais professionnels".
Pour les touristes qui affluent pendant les quinze jours de congés scolaires, l'accés au sommet du Puy-de-Dôme ne peut désormais se faire qu'à pied. Difficulté supplémentaire: Le traditionnel chemin des Muletiers, bien connu des randonneurs, est lui aussi inaccessible tant que la zone du déraillement du train n'a pas été entièrement sécurisée.
Les visiteurs sont donc guidés vers un autre parcours, le chemin des chèvres : Deux heures de marche pour arriver au sommet, à 1465 mètres d'altitude.