La fondation 30 millions d'amis avait porté plainte pour " actes de cruauté" envers les animaux. Le propriétaire du zoo du Bouy, près d'Ambert dans le Puy-de-Dôme, se défend de toute maltraitance et parle d'acharnement.
Le propriétaire du zoo du Bouy, un parc animalier situé près d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, comparaissait mardi après-midi devant devant le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand. La fondation 30 millions d'amis avait porté plainte pour " actes de cruauté" envers les animaux.
Deux questions principales ont animées les débats.
La première, Alain Albrecht, le propriétaire du zoo, s'est-il rendu coupable de maltraitance envers les animaux ? Notamment en abattant par arme à feu deux kangourous blessés ? Les enclos du zoo étaient-ils trop petits ? En août dernier sept animaux avaient été retirés du zoo par décision administrative pour cette raison. C'est la position de la fondation 30 millions d'amis qui a porté plainte pour " actes de cruauté" envers les animaux. Son l'avocate, Me Eva Souplet s'alarme du nombre très important d'animaux morts dans ce parc zoologique.
Deuxième question évoquée pendant cette journée d'audience, est-on en présence d'un trafic d'animaux ? Une hypothèse formellement démentie par Me Erwan Lorvellec, l'avocat d'Alain Albrecht.
Le tribunal de grande instance de Clermont-ferrand doit rendre son délibéré mercredi 7 novembre